Les larmes sont montées chez moi, pour bien vite retourner se cacher sous les paupières
Mon amie l’enclume est de nouveau tombée sur ma tête et mes épaules.

J’étais si confiante de le voir rire avec nous, qu’il ait repris contact avec une copine via sms, qu’il refasse des choses... et au final, son mal être est encore plus profond.

Je n’ai pas vu. Pas totalement en tout cas. Mais très vite, ma Raison reprend le dessus.

« Et quelle solution, P. puis je trouver pour aider T? »

« Il ne veut pas quitter le cocon familial, S. Il ne peut pas non plus.
C’est trop tôt après l’année qu’il vient de passer, donc une colonie de vacances est un inenvisageable. Il lui faut par exemple un sport de combat, un vrai qui propose des stages d’été où vous l’accompagneriez le matin pour le récupérer le soir. »

Je ravale de nouveau mes larmes, mon cerveau se met en mode recherche de solution immédiate. Je n’en ai pas.

Mon Amie l’enclume a créé une surcharge cognitive immédiate.

Mon super pouvoir de maman battante, quant à lui, est aux abonnés absents.

Alors que nous rentrons en voiture , nous parlons tous les deux de ce rendez vous. Il pleure mais veut envisager un stage ! Et je souris à travers les nuages : il n’est pas fermé, on a une ouverture ! Mais à quel prix moral pour lui?

Alors, va recommencer la dure réalité qui m’avait laissée un peu tranquille ces dernières semaines ... chercher, appeler, prévoir, être déçue peut être aussi, courir dans tous les sens.

Retrouver ma cape de super héroïne, aussi. Enfin de maman, quoi !